Salut,
Désolé de ne pas pouvoir t’orienter au vu de tes photos,
de ma toute petite expérience Maroniiste, le sexage ne devient sûr qu’après une repro fécondée (j’enfonce une porte ouverte... ),
Une seconde certitude valable chez moi en tout cas : quand il y a un doute, il s’agit généralement d’une femelle.
Je n’ai pas entendu parler de simulacres de repro entre mâles, ceci en réponse à tes observations : il peut donc s’agir de manigances entre mâle et femelle, ou entre deux femelles...
Par ailleurs, les signes de dimorphismes physiques sur lesquels j’essayais de m’appuyer pour cerner mes propres poïpoï n’ont pas donné de certitudes. Je pensais avoir dans mes quatre Maronii un mâle dominé, sur la base de sa silhouette corporelle plus “ carrée “ , ou plus précisément “ bossue “ , je veux dire que le haut du front rejoignait le dos en faisant un semblant d’angle (signe indéniable sur pas mal de Cichlidés), alors que sur mes femelles Maronii certifiées, la ligne allant du museau au dos était nettement plus arrondie.
Et bien tout faux : ce “ zarma “ mâle dominé au front carré a fait son Outing incontestable il y a deux semaines en se révélant un femelle par une reproduction fécondée avec “ l’autre “ mâle (un vrai, un tatoué, celui-là). Donc on oublie la ligne du dos pour distinguer mâle ou femelle.
Restait les nageoires : mais certaines de mes femelles ont des anales/dorsales relativement longues, qui peuvent porter à confusion tant que tu as pas au même moment sous les yeux un mâle authentique avec ses nageoires encore un peu plus longues, surtout l’anale d’ailleurs, qui dépassent de qq mm la caudale, tandis que chez les gueuzesses elles approchent la caudale sans la dépasser, en tout cas dans mon cas statistiquement minuscule. J’ajoute : ils ont tous au moins un an maintenant, et il y a encore qq mois, même le mâle avait des nageoires rejoignant à peine l’anale.
Autre point qui balayerait tes doutes : en cas de simulacre de repro, j’ai observé chez mes bestioles, des parades avec force couleurs, jeux de nageoires et intimidations, même entre femelles, mais sans jamais ce phénomène visible indéniable dont Brassens disait “ qu’il ne se commande pas “.
A contrario (je répète que mon expérience Maroniste se limite à mes quatre exemplaires), quand une repro a eu lieu, j’ai pu deux fois dans les heures précédentes, voir très nettement des organes “ ... que rigoureusement ma mère, m’a défendu de nommer ici ... “, pour rester dans les références Tonton-Georgesques.
Avec toutes les retenues d’usages, je dirais que si tu ne vois pas dépasser sous tes poissons, un truc très fin, très court et très pointu d’un côté, et un truc à peine plus gros, mais plus cônique et donc plus large de l’autre coté, tu peux te coucher tranquille.
Soit ce sont effectivement un mâle et une femelle, mais qui n’ont pas encore échangé leur Numéro de Téoula, laisse-leur le temps, soit c’est une tentative de Pacs entre homosexe, ce contre quoi je n’ai rien à redire, surtout en tant qu’aquariophile qui n’offre à ses convives qu’un choix de partenaires limité, qui plus est dans 200 litres... Vous feriez quoi ?
Concernant l’état des poissons que tu présentes (surtout pas un jugement de valeur, mais un avis sur ce qui me semble possible) : je vois bien sur une photo un poisson aux flancs un peu maigrelets, mais qui ne me semble pas génétiquement inquiétant au point de devoir l’éliminer (s’cusez-moi, c’est l’influence des élections... ), juste une histoire de bonne bouffe et tout ira bien. Tu nous tiens au courant ?
A+
Dako